Historique de mai 2013


mercredi 29 mai : [Bonne nouvelle] Une deuxième pour aujourd'hui : Les 10 pays les plus avancés socialement : la France 9e - on n'est pas si mal

PHOTOS. Les 10 pays les plus avancés socialement : la France 9e


INDICE - On connaissait l'IDH (Indice de développement humain) qui servait à classer les pays selon leur niveau de développement (espérance de vie, éducation, niveau de vie). Il faudra désormais compter sur un nouvel instrument de mesure :l'indice de progrès social. Il s'agit ici prendre en compte les progrès grâce à la satisfaction des besoins humains fondamentaux.
Trois piliers sont utilisés. Les besoins humains basiques (nutrition, protection médicale, qualité de l'air et de l'eau, logement, sécurité), les infrastructures sociales (accès à l'information, au savoir, à la santé) et les opportunités (droits individuels, éducation, libre arbitre).
L'indice (appelé Social media index) a été conçu par une équipe de la Harvard Business School, permettant de classer les pays selon des critères sociaux et environnementaux. Ces derniers permettraient donc de définir le niveau de bien-être et d'opportunités.
Selon les chercheurs, "l'indice montre que des pays ayant un PIB similaire peuvent avoir de grandes disparités en terme de progrès social".



mercredi 29 mai  : Bonne nouvelle] Sept minutes par jour suffisent ! je conseille juste de commencer tout doucement, contrairement ce qui est écrit ;-)

http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20130510.OBS8684/pas-le-temps-pour-faire-du-sport-sept-minutes-d-exercices-suffisent.html


Pas le temps pour faire du sport ? Sept minutes d’exercices suffisent

Créé le 10-05-2013 à 20h31 - Mis à jour le 11-05-2013 à 07h17

En faisant du sport moins longtemps mais plus intensément, on arrive parfois aux mêmes résultats qu'en suant des heures sur un vélo ou en courant. Ce discours commence à se faire entendre.

Renée Greusard est une planche, en mai 2013, à Rue89 Lucile Sourdès/Rue89
On vous avait déjà parlé de la méthode de Brian MacKenzie. Pour ce coach américain, courir de longues heures pour préparer un marathon ne sert à rien. Mieux vaut, dit-il, passer moins de temps à s’entraîner et faire des séances plus "hard".
Dans un article présenté dans le Health et Fitness Journal, un coach (Brett Klika) et le directeur des exercices physiologiques de l'Institut de la performance humaine à Orlando (Chris Jordan),ont élaboré une routine d'exercices à accomplir en sept minutes chrono.
Ils expliquent que cette forme d'entraînement a été développée en 1953.
"Les chercheurs avaient observé des améliorations notables au niveau de la force et de l'endurance"

Mêmes bénéfices qu'un entraînement prolongé

A Gretchen Reynolds, journaliste au New York Times, Chris Jordan expliquait :
"Il y a des preuves sérieuses pour montrer que des entraînements séquencés offrent en moins de temps les mêmes bénéfices de bien-être qu'un entraînement d'endurance prolongé"
En 2006, des chercheurs de l’université de McMaster à Ontario ont, c'est vrai, grâce à une expérience, démontré que la longueur de l'effort ne faisait pas tout.
Entre un groupe d'hommes qui fait du vélo pendant deux heures, six fois en deux semaines, et un autre tenu de ne faire que des sprints de trente secondes lors de séances de quinze minutes, six fois en deux semaines également, les performances s'améliorent de la même manière.

7 minutes au maximum de vos capacités

La condition est que l'entraînement court ne soit pas une partie de rigolade. C'est moins long mais vous morflez sûrement plus.
Pour que l'expérience soit concluante, il faut en effet que, pendant ces quelques minutes, vous soyez au maximum de vos capacités. Là, alors, les chercheurs observent des changements moléculaires dans les muscles comparables à ceux observés au terme de plusieurs heures de course ou de vélo.
Voilà qui est amusant à apprendre mais peut aussi laisser sur sa faim. Que faire concrètement une fois ces faits connus ? Quels exercices ? Chris Jordan et Brett Klika ont également mis en place un programme. 

Vous avez besoin d'une chaise et d'un mur

Dans ces douze exercices, il n'y a pas besoin de grand-chose. Une chaise, un mur et le poids de son corps. Au total, le programme vous prend sept minutes. 
Ils recommandent de répéter chaque mouvement 15 à 20 fois, pour une durée approximative de 30 secondes. Et entre chaque exercice -- encore une fois in-ten-sif, n'allez pas faire le limaçon qui s'essaye à la gym -- il vous est conseillé de respecter une pause égale ou inférieure à 15 secondes.
Les petits noms des positions sont de nous. Et oui, on a fait les exercices pour vos beaux yeux.
1. Je me prends pour un X
Renée Greusard se prend pour un X, en mai 2013, à Rue89 Lucile Sourdès/Rue89
2. Je suis tranquille sur ma chaise invisible
Gokan Gunes (notre stagiaire) avec sa chaise invisible, en mai 2013, à Rue89) Renée Greusard/Rue89

3. Je fais des pompes
Ça, vous connaissez. Et on avait la flemme.
4. Je fais des abdos
Damien Cirotteau fait des abdos, en mai 2013, à Rue89 (Renée Greusard/Rue89)


 5. Je me crois vainqueur aux JO et je monte sur une chaise
Lucile Sourdès monte sur une chaise, en mai 2013, à Rue89 Renée Greusard/Rue89
6. Je me prends pour un crapaud
Renée Greusard se prend pour un crapaud, en mai 2013, à Rue89 Lucile Sourdès/Rue89

7. Je suis trop fatigué pour m'assoir sur cette chaise
Imanol Corcostegui est trop fatigué pour s’assoir sur cette chaise, en mai 2013, à Rue89 Renée Greusard/Rue89


8. Je suis une planche
Renée Greusard est une planche, en mai 2013, à Rue89 Lucile Sourdès/Rue89

9. Je me prends pour un automate
Lucile Sourdès se prend pour un automate, en mai 2013, à Rue89 Renée Greusard/Rue89

10. Je fais des étirements bizarres
Imanol Corcostegui fait des étirements bizarres, en mai 2013, à Rue89 Renée Greusard/Rue89
11. Je fais coucou couché
Lucile Sourdès fait coucou couchée, en mai 2013, à Rue89 Renée Greusard/Rue89


12. Je suis une planche de côté
Emilie Brouze fait la planche de côté, en mai 2013, à Rue89 Renée Greusard/Rue89




mardi 28 mai : [Bonne nouvelle] Quand l'environnement guide le management


Quand l'environnement guide le management

De la motivation des équipes à la conception des produits, le management environnemental gagne du terrain.

STRATÉGIE - De l'efficacité énergétique des locaux à l’innovation produit, la protection de l’environnement devient une composante incontournable de la politique managériale…

Lundi, chez Google France, ce sera aussi la «Journée de la Terre»: les 500 salariés du site parisien pourront déposer dans des containers vieux écrans, souris ou claviers. Mais le groupe se veut aussi respectueux de la planète les 364 autres jours de l’année.

«Depuis cet été, il n’y a plus de corbeilles individuelles: 98% de nos déchets sont recyclés», explique Sophie-Jeanne Hales, directrice des services généraux. L’entreprise a souscrit un contrat d’électricité «Verte» avec EDF. Un investissement coûteux mais nécessaire «pour aller au bout de notre certification Leed (Leadership in Energy and Environmental Design, ndlr)», explique-t-elle.

Au siège de Nestlé Waters, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) la protection de l’environnement est aussi érigée en priorité. «Au même titre que la sécurité et le bien-être, c’est lié à notre positionnement sur le marché de la nutrition-santé», explique Mario Soares, responsable des services généraux. Depuis 2010, le site a ainsi réduit de 40% sa facture énergétique et décroché le label «Haute qualité environnementale» (HQE).

Un fort levier commercial

«Une certification par un tiers est aujourd’hui une vraie motivation car de plus en plus de consommateurs s’y intéressent», confirme Claire Tutenuitdéléguée générale de l’association Entreprises pour l’Environnement (EpE). «Or pour cela, il faut intégrer cette exigence dès la conception du produit et dans toute la chaîne», assure-t-elle.
Bridées par le manque de moyens, les PME prennent aussi conscience de l’enjeu: «Au-delà des économies d’énergie, elle peuvent faire valoir leur bilan environnemental pour décrocher des appels d’offres», note Marie-Hélène Pillot, associée dans la SCOP Wision, spécialisée dans la sensibilisation des particuliers au développement durable.
De l’efficacité énergétique à la R&D: ces initiatives requièrent alors l’implication de toutes les équipes. Et le «management environnemental» se fait puissant vecteur «de lien social dans l’entreprise». «C’est au jour le jour, dans l’évolution des attitudes des salariés vis-à-vis de visiteurs ou de collègues qu’on mesure l’impact opérationnel et la motivation qui en ressort», résume Mario Soares de Nestlé Waters.
Claire Planchard


lundi 27 mai 2013 : [2 bonnes nouvelles reliées] Roland-Garros en 11 métiers, puis Richard Branson : le travail doit être jouissif !

Roland-Garros : des métiers et des hommes


25 mai 2013 à 10:53
Le central, officiellement appelé court Philippe-Chatrier. (Photo Christophe Saidi. FFT)
Par GILLES DHERS

Quelle population est multipliée par près de 1 500 le temps d’une quinzaine. Celle de Cannes pendant le Festival ? Celle de Palavas-les-Flots les deux premières semaines d’août ? Non, celle de Roland-Garros durant les Internationaux de France, qui débutent dimanche. Le stade de la porte d’Auteuil, qui n’accueille le reste de l’année que quelque 300 salariés de la Fédération française de tennis (FFT) et pensionnaires du Centre national d’entraînement, va voir débouler près d’un demi-million de spectateurs, joueurs et leur entourage, journalistes, techniciens télé, etc. Et 10 000 personnes présentes pour travailler. «Une cité entière se déploie de façon éphémère, écrit le sociologue Bertrand Pulman dans Rouge est la terre (1). Dans les allées, dans les tribunes, dans les couloirs souterrains qui mènent aux arènes, dans les coulisses à l’abri des regards, se noue toute une vie sociale. Ces milliers d’individus se trouvent associés par des intérêts et des sentiments entremêlés : la passion pour le sport, le goût du spectacle, l’attrait financier, la volonté de se dépasser, l’ambition.»En immersion dans le tournoi, Bertrand Pulman livre un bouquin truffé d’informations. Nous lui avons demandé de dresser le portrait-robot de onze personnages qui «font» aussi Roland-Garros. Sans toucher une raquette.

(Bertrand Pulman. Photo P. Matsas. Opale)

L’agent d’entretien des courts


Photo Christophe Saidi. FFT
«Ce sont les véritables seigneurs du stade, les magiciens de la terre battue. Pendant l’année une douzaine de personnes sont chargées de l’entretien des terrains. Ce sont vraiment des orfèvres, capables d’évaluer d’un seul regard l’état des courts. Pendant le tournoi, ils reçoivent du renfort pour former une équipe d’une centaine de personnes. A partir du mois d’avril, ils travaillent à la réfection des terrains, ce qui leur prend un mois. C’est un travail très précis et méticuleux. On ne se rend pas compte, mais la poudre rouge qui recouvre le terrain ne mesure que 2 centimètres sur une épaisseur totale de 80 centimètres, un empilement de couches de calcaire, de cailloux de mâchefer. Il faut une connaissance très précise de la structure des courts pour pouvoir les refaire chaque année. Avec d’autant plus d’attention que, comme me l’ont expliqué plusieurs d’entre eux, le gabarit des joueurs a changé: aujourd’hui, ils mesurent plus d’1,90 mètre, ils pèsent 90 kilos, ils ont donc des appuis très violents, et il faut donc bloquer les terrains avec des gros rouleaux de 600 kilos pour qu’ils tiennent la quinzaine.»

L’arbitre


«C’est celui qui a la plus belle position sur le terrain. A l’intérieur du match. Mais comme le souligne l’un d’entre eux, Pascal Maria, du point de vue de l’arbitre, un match réussi est un match à l’issue duquel plus personne ne se souvient de lui. Aujourd’hui, l’une des grandes difficultés de ce métier dans un tournoi comme Roland-Garros, c’est qu’il s’exerce sous le regard du monde entier. A la pression du public et des joueurs s’ajoute celle des médias. En plus, les arbitres, même les plus réputés, sont l’objet d’une évaluation constante qui déterminera leur devenir dans le tournoi. En général, ce sont des gens qui étaient passionnés de tennis dès leur jeunesse mais qui se sont aperçus rapidement qu’ils n’avaient pas les qualités pour devenir joueurs de très haut niveau. Pour une raison ou une autre, ils ont été amenés un jour à monter sur une chaise et ils ont apprécié. Même parmi les arbitres de chaise qui officient à Roland-Garros, certains exercent un métier par ailleurs et prennent sur leur temps de vacances pour arbitrer tout au long de l’année dans l’espoir d’être sélectionné pour le tournoi. A l’autre bout de l’échelle, très peu d’arbitres arrivent à devenir professionnels auprès des instances internationales. La France est plutôt bien lotie en la matière. Le plus haut grade pour un arbitre, c’est le badge d’or, et la France en possède 5 ou 6.» (Photo AFP)

 Le chauffeur

«Peugeot, partenaire du tournoi, fournit des voitures. Les joueurs bénéficient d’un service de transport dès leur arrivée à l’aéroport, puis, ensuite, entre leur hôtel et le stade. Il y a à peu près 300 chauffeurs recrutés pour l’occasion, par un prestataire extérieur à la FFT, dont l’un des responsables m’a expliqué le mode de sélection : "Nous choisissons le plus gros véhicule, nous faisons monter à bord le maximum de personnes et nous l’envoyons dans les endroits les plus encombrés de Paris aux heures de pointe. C’est la meilleure façon de savoir ceux qui vont garder leur calme." Les profils des chauffeurs sont très divers : ça peut être des professionnels de la conduite, des retraités, etc. J’ai même rencontré un pilote d’avion qui prend ses vacances pendant Roland-Garros parce qu’il a la passion de cet événement. La particularité de leur tâche, c’est qu’ils sont dans une très grande proximité avec les joueurs et les joueuses, mais il leur faut aussi rester d’une grande discrétion. Parfois les joueurs ont envie de parler, de plaisanter, d’écouter de la musique (ce sont quand même de jeunes gens), d’autres fois ils sont extrêmement concentrés sur leur match à venir où ils sortent d’une défaite, le chauffeur doit donc savoir "doser". Les joueurs n’ont pas de chauffeur attitré, sauf les tenants du titre et les numéro 1 mondiaux. Rafael Nadal a ainsi le même chauffeur depuis plusieurs années, il a été choisi initialement, outre ses qualités de chauffeur, parce qu’il parle couramment espagnol. Il a tissé une relation de confiance avec lui. Il me raconte que dans les moments détendus, il parle foot avec lui, même s’ils ne sont pas supporteurs du même club.»

La couturière

«Ça a été une surprise de mon enquête de découvrir qu’il y a à Roland-Garros une équipe de trois couturières. Elles arrivent dans les jours précédant le tournoi : l’essentiel de leur travail consiste à ajuster les tenues fournies par Lacoste aux arbitres et officiels. Autrefois, chaque arbitre faisait faire lui-même les revers et autres aménagements chez un retoucheur de son choix. Résultats, les ourlets n’étaient pas tous identiques. Télévision et image de marque de Lacoste obligent, il a fallu harmoniser tout cela. Autre travail de ces couturières : si un joueur inattendu perce dans le tableau, alors, des sponsors vont lui proposer de porter un logo à leur effigie, et ce logo, il faut bien qu’il soit cousu sur la chemise du joueur. C’est arrivé la première fois pour Michael Chang, vainqueur surprise en 1989. La chef de cette équipe de couturières travaille habituellement sur les costumes dans un grand théâtre parisien.»

Le kiné


C'est toujours un kiné qui intervient en premier lorsqu'un joueur a un problème sur le court (Photo AFP).
«Une équipe d’une douzaine de kinés travaille à l’année au centre national d’entraînement. Elle reçoit le renfort d’une vingtaine de personnes, choisies en fonction de leur spécialité afin de couvrir le spectre le plus large, pour le tournoi, parfois des kinés qui ferment leur cabinet pour l’occasion. Au total, les kinés effectuent près de 2000 actes pendant le tournoi. Les joueurs se sentent très proches d’eux car ils passent beaucoup de temps entre leurs mains, le matin avant leur échauffement, puis après le match pour la récupération… Mais aucun joueur n’a de kiné attitré. Christophe Ceccaldi, leur responsable, parle d’un "service à la française: premier arrivé, premier servi, sauf si un joueur est en train de ramper et qu’il y a urgence."»

L’agent de sécurité

«La sécurité est évidemment un impératif très important lors d'un événement de cette ampleur : elle mobilise près de 500 personnes. Longtemps la même entreprise a assuré toutes les tâches. Depuis quelques années, la Fédération a éclaté ces questions en plusieurs lots, considérant que la palpation du public à l’entrée ou la protection des joueurs n’exigeaient pas les mêmes compétences. C’est un job fatiguant, difficile parce que les agents de sécurité sont en contact avec un public parfois impatient, qu’ils ont parfois des frictions avec des photographes qui veulent aller partout. Il y a aussi les agents chargés de la sécurité des joueurs, notamment lorsque ces derniers doivent traverser la foule pour rejoindre un terrain éloigné : ce qu’ils craignent c’est moins l’agression qu’un geste trop enthousiaste d’un spectateur ou d’un gamin, qui, demandant un autographe, risquerait d’éborgner la vedette.»

Les agents de sécurité craignent moins l'agression que l'excès d'enthousiasme de ce certains fans. (Photo AFP)

Le photographe people


«C’est un phénomène qui m’a beaucoup intrigué. J’avais repéré dans la tribune de presse des photographes aux téléobjectifs impressionnants mais qui à aucun moment ne braquaient leur
appareil sur le court mais sur les tribunes. Depuis les années 80, lespeople font partie intégrante du tournoi à la renommée duquel ils participent. Une vingtaine de photographes people sont accrédités : ils ont un coup d’œil extraordinaire ; ils repèrent leur cible à l’aide de jumelles. L’un d’eux m’a même raconté qu’il était un "spécialiste du bisou"; il avait développé une sorte de prescience du moment où un couple de people allait s’embrasser, par exemple quand l’homme a quitté son siège pour aller acheter quelque chose et qu’il le rapporte à sa compagne.»
(Patrick Bruel. Photo AFP)

Le vendeur de billets au marché noir

«Il y en a un petit moins aujourd’hui depuis que la Fédération a développé la vente de tickets par Internet et une bourse d’échange de billets, mais ils font partie du paysage. Ils sont agglutinés dès la sortie du métro Porte-d’Auteuil puis tout le long de l’avenue qui mène au stade. La police essaye de les repousser, mais cela contribue à tendre les choses : puisque leur business est devenu plus difficile, ils ont tendance à devenir plus agressifs. Une mafia ? Ce serait exagéré, mais on peut parler de réseau. Ils viennent d’un peu partout en France spécialement pour l’événement, et la Fédération n’arrive pas à endiguer le phénomène. Ça entache la réputation du tournoi parce que des touristes se font avoir, qui peuvent payer jusqu’à 1000 euros pour des billets qui ne sont pas valables et se font ensuite refouler du stade.»

L’agent de nettoyage

«Une entreprise britannique, l’un des leaders mondiaux du secteur, a en charge le nettoyage du stade qui nécessite une logistique considérable. Une vingtaine de superviseurs de la maison mère débarque quelques semaines avant le début du tournoi pour embaucher environ 300 personnes, dont pas mal d’étudiants. Ils travaillent surtout la nuit, et c’est un spectacle assez
extraordinaire que de les voir se déplacer munis de lampes frontales dans un stade qui n’est pas éclairé par ailleurs. Au matin, les travées doivent être nickels car le spectateur se fiche bien qu’il y ait eu dix jours de compétition auparavant. Ce n’est pas un travail agréable, mais il est relativement bien payé parce qu’il s’effectue la nuit, notamment pour des étudiants.»

Le comptable de la Fédération


«Le chiffre d’affaires de Roland-Garros a explosé ces dernières décennies. Il est passé de 0,3 million d’euros en 1980 à 160 millions en 2011. Une fois déduits les frais d’organisation et la dotation aux joueurs, le bénéfice net est d’environ 70 millions d’euros. Peu d’événements peuvent réussir cette performance sur quinze jours. C’est donc une très bonne opération pour la Fédération française, mais contrairement à des événements comme le Tour de France ou le Dakar, ces bénéfices ne viennent pas enrichir des partenaires : Roland-Garros n’a pas de personnalité juridique, c’est une marque, propriété de la FFT, dont les ressources sont constituées à 80 % par les bénéfices du tournoi ; or la Fédération est une association à but non lucratif, qui exerce une délégation de service public et doit s’occuper de la promotion et du développement du tennis en France. C’est l’un des très rares domaines ou le sport professionnel finance le sport amateur.»

(Jean Gachassin, président de la FFT. photo AFP)

La puéricultrice

«Il y a une garderie à Roland-Garros. Elle est installée sous le court Suzanne-Lenglen. Y travaillent trois ou quatre éducatrices de jeunes enfants. Ça n’est pas si surprenant que ça : quand Federer dispute un match à Roland-Garros, il vient faire son travail, et comme tous les gens qui travaillent, il faut bien qu’il fasse garder ses enfants. Peu de joueurs en ont, et encore moins de joueuses, mais c’est un service ouvert à la progéniture des entraîneurs. L’amusant, c’est que ces enfants se connaissent à force de se croiser sur tous les tournois de la planète. Cette crèche,
c’est un havre de paix et d’innocence dans un endroit quand même très agité. Les mères viennent parfois s’y réfugier pour trouver un peu de calme et la responsable de la crèche me racontait des scènes de joueurs venant y chercher du réconfort après une défaite dont leur enfant se fichait complètement.»

(1) Rouge est la terre - Dans les coulisses de Roland-Garros. Bertrand Pulman. (Calmann-Lévy, 298 p., 18,50 euros)
ALLER PLUS LOIN Lire tous les articles du dossier Roland-Garros 2013

Le milliardaire britannique Richard Branson a livré aux futurs patrons nord-américains sa recette pour bien diriger une entreprise.


Le milliardaire britannique Richard Branson a livré jeudi aux futurs patrons nord-américains sa recette pour bien diriger une entreprise: déléguer les responsabilités, écouter les gens, investir en eux et introduire le maximum de flexibilité dans le travail.
«Quelqu'un veut travailler de chez lui, qu'il le fasse, un autre veut travailler à temps partiel, très bien, un autre encore veut un congé de trois mois sans solde, d'accord», a déclaré depuis Montréal le patron du groupe Virgin, assailli de questions de jeunes gens cherchant clairement à percer le secret de son succès en affaires, lors de la conférence C2-MTL sur la créativité et le commerce.

«Le travail doit être jouissif», a ajouté Richard Branson, qui était le dernier à prendre la parole lors de cette rencontre internationale «pas comme les autres», installée dans un bâtiment industriel transformé en discothèque géante et rythmée par la musique techno et les éclairs de lasers stroboscopiques.

Interrogé sur le secteur qu'il choisirait aujourd'hui pour lancer sa première entreprise, le fondateur des grands magasins de disques Virgin Megastore et de la société de tourisme spatial Virgin Galactic, a cité les énergies renouvelables. «L'industrie les demande en pleurant. L'énergie fait tourner le monde mais elle le détruit en même temps», a-t-il dit, avant d'évoquer sur un ton optimiste l'avenir de l'énergie éolienne et surtout la modernisation des bâtiments pour réduire la consommation d'énergie.
S'il reconnaît que dans certains domaines - telle l'introduction de carburants propres - la coopération doit passer devant la concurrence, il refuse de renoncer à cette dernière: «Si les entreprises travaillaient ensemble, cela coûterait finalement plus cher au client», a-t-il assuré.



 vendredi 24 mai 2013 : [Bonne nouvelle] Google au service de notre santé, et Youtube aussi !

Google plébiscité par les médecins


INTERNET - Comme pour les patients, le moteur de recherche serait devenu un allié de taille pour les médecins, qui n'hésitent plus à s'en servir pour trouver de nouvelles informations médicales selon un récent baromètre intitulé "web et santé".

Google meilleur ami des médecins ? Selon un baromètre réalisé par l'institut d'études spécialisé dans la santé Listening Pharma et l'agence de communication Hopscotch Digital la quasi-totalité des généralistes (96%) utilisent le moteur de recherche internet pour trouver des informations médicales dont certains plusieurs fois par jour (25%).
Une grande majorité évoque principalement une recherche d'informations d'ordre scientifique, sur les produits ou encore une aide pendant leur consultation. Internet serait donc en passe de remplacer les sources papiers puisque 14% des sondés citent le site de la Haute Autorité de santé (HAS) comme une référence principale, alors que les sites d'informations grand public et les médias sociaux arrivent en dernière position.
Le cancer, pathologie la plus recherchée 

"Les sites de laboratoires figurent en bonne place, ce qui laisse supposer que le lien vis-à-vis de ces acteurs reste important", indique Béatrice Chemla, présidente de Listening Pharma. À l'inverse, les patients internautes privilégient quant à eux les sites d'informations les mieux visibles sur le web (Wikipedia, Doctissimo...) mais dont "la fiabilité des contenus peut être sujette à caution", souligne Sylvain Page d'Hopscotch Digital.

Avec 1,5 million de requêtes mensuelles enregistrées, le cancer arrive en tête des recherches de pathologies effectuées sur Google au cours des 12 derniers mois, suivi du sida (550 000 requêtes), du diabète (368 000) et de la dépression (368 000). Mais les internautes ne se contentent pas seulement de rechercher l'information médicale, ils la génèrent également : près de 80% des contenus sur internet ont trait à la santé grâce aux échanges sur les réseaux sociaux.

Ainsi, Facebook génère à lui seul 51% des contenus médicaux, contre 29% pour Twitter. Les troubles mentaux sont le sujet le plus globalement discuté sur internet, avec 135 000 contenus générés sur tous les supports confondus (sites médias, blogs, forums, réseaux sociaux). Mais sur les réseaux sociaux c'est le diabète qui arrive en première position loin devant le cancer, en raison des informations importantes publiées sur le sujet dans les médias.


==> pour info, Youtube présente de nombreuses leçons de secourisme :
Cours de secourisme en 7mn : http://www.youtube.com/watch?v=RVOug8m5nuQ
Cours de secourisme en 9mn : http://www.youtube.com/watch?v=0RAqFtQtVt4

Cours de secourisme en rap ! http://www.youtube.com/watch?v=_UZ8CBfsgi8
le défibrillateur : http://www.youtube.com/watch?v=D_di5gUEX8I

mercredi 22 mai 2013  : [Bonne nouvelle] Voici déjà celle de demain, car nous allons écouter plusieurs grands patrons ...

Churchill, leader le plus admiré par les patrons d'entreprises

Le premier ministre britannique Winston Churchill, connu avant tout pour son rôle majeur pendant la Seconde Guerre mondiale, est le leader le plus admiré des patrons d'entreprises à travers le monde, selon un sondage réalisé par le cabinet PwC.
Churchill (1874-1965), cité par des dirigeants d'entreprises de 30 pays, est suivi de Steve Jobs, cofondateur du géant de l'informatique Apple, mort des suites d'un cancer en 2011. Viennent ensuite le héros de l'indépendance de l'Inde, Mahatma Gandhi et celui de la lutte contre l'apartheid Nelson Mandela, premier président noir d'Afrique du Sud.
"Dans le cadre de son étude mondiale sur les préoccupations des dirigeants, PwC a interrogé plus de 1300 d'entre eux sur les leaders qu'ils admirent le plus", explique le cabinet PriceWaterhouseCoopers (PwC).
Plusieurs groupes
"Plusieurs groupes se distinguent: les réformateurs (Margaret Thatcher, Jack Welch), les guerriers (Winston Churchill, Napoléon, Alexandre Le Grand), les pacificateurs (Mahatma Gandhi, Nelson Mandela), les innovateurs comme Bill Gates et Steve Jobs, et les bâtisseurs de consensus comme Bill Clinton", affirme PwC.
"La prépondérance des personnalités pugnaces et combatives, témoignage d'une économie mondiale en crise", estiment les auteurs de l'étude.
"Au-delà de la résilience face à l'adversité, les dirigeants ont dressé une liste de qualités pour justifier le choix de leur leader. Le fait d'avoir une vision forte force l'admiration, mais la motivation, l'innovation, l'assiduité, le souci des autres et l'éthique sont aussi des critères importants", note l'étude. "Les caractéristiques qui reviennent sont la flexibilité, le pragmatisme et l'agilité", précisent les auteurs.
Quinze femmes ont été nommées, mais Margaret Thatcher, l'ex-premier ministre britannique, décédée le 8 avril et surnommée la "Dame de fer", est la seule à figurer dans les dix premières personnalités citées. Pour cette 16e étude mondiale des PDG, 1.330 interviews ont été conduites dans 68 pays entre septembre et décembre 2012, précise PwC.


(ats / 21.04.2013 04h45)



mercredi 22 mai 201: [Bonne nouvelle] De beaux objets qui font rêver : les Porsche !

Le Point.fr - Publié le 07/04/13 à 11h32
Description : Les prototypes de course tiennent une bonne place dans la collection Porsche, mais les trésors abondent aussi parmi les voitures de route, dont certaines ne sont jamais sorties. Inventaire.
Les prototypes de course tiennent une bonne place dans la collection Porsche, mais les trésors abondent aussi parmi les voitures de route, dont certaines ne sont jamais sorties. Inventaire. Gicey / Auto-Addict
par Jacques Chevalier (envoyé spécial à Stuttgart)

Dans les réserves secrètes de Porsche


On sait qu'elles existent, mais personne ne les a vues. Sauf Auto-Addict qui a pu se glisser dans les collections du constructeur où abondent les prototypes inconnus.

C'est un long bâtiment blanc, aux vitres hautes et translucides, comme il en existe beaucoup dans la banlieue de Stuttgart. Aucun signe distinctif à l'extérieur, un parking vide en façade et une porte dérobée sur le côté qui semble bien être une entrée. Un petit signe qui ne trompe pas un oeil exercé, une 911 GT2 est garée discrètement à l'écart. La porte métallique poussée et c'est instantanément le choc. L'atelier qui se présente d'abord au visiteur, extrêmement privilégié ce lieu n'étant pas public, regorge déjà de trésors. Une Carrera 2,7 l de 1973 nous accueille avec un combi Volkswagen d'époque, couleur lie de vin et frappé des lettres Porsche, côtoie une.... Moto Porsche. 
Description : Siglée Porsche mais réalisée par un artisan avec des éléments de BMWMue par un quatre cylindres à plat de 912 ou de 914 et élaborée par un artisan - HESS (ou Heß) - coutumier de ce genre de mariage mécanique extrême, elle n'a jamais dépassé le stade de l'étude. "Ici, dit Didier Ganneau, notre spécialiste moto, on reconnaît pas mal d'éléments de BMW. Mais, franchement, il n'y a rien eu d'officiel pour Porsche : s'ils avaient envisagé la moto, ils l'auraient fait de façon bien moins brouillonne. Porsche Engineering a beaucoup travaillé pour Yamaha, Harley et d'autres encore."
L'état de projet sera aussi le cas pour un certain nombre de voitures que nous allons voir dans les salles suivantes et notamment la principale qui occupe toute la longueur du bâtiment et range au cordeau, portes contre portes, des voitures de route, de rallye, de circuit, des prototypes et des engins de compétition.
Des Porsche sur des étagèresDescription : Des trésors dans des boites












Il y en a tellement - 340 au total - que Porsche les empile en hauteur comme des miniatures sur une étagère. Le spectacle est fascinant à voir, ces terribles engins de compétition, vus au Mans notamment, et plongés dans un silence qui ne demanderait qu'à être rompu, le temps d'un tour de voiture. C'est d'ailleurs le privilège que nous venons de vivre les heures précédentes où, pour célébrer le cinquantenaire de la 911, Porsche nous a conviés à venir conduire toutes les générations du célèbre coupé, devenu aussi cabriolet par la suite.Description : Une maquette de la 2+2 qui ne verra jamais le jour









La gestation justement de cette 911 ne s'est pas faite sans quelques tâtonnements. D'abord baptisée 901, la remplaçante de la 356 devait avoir une allure plus conventionnelle. Partant sur le principe d'un coupé 2 + 2 places, Porsche avait tout d'abord réalisé une ligne de toit beaucoup plus horizontale avant de chuter sur la vitre de custode et le capot arrière. La maquette préparatoire à ce qui allait devenir la Type 754 "T7" est là, devant nous, comme un brouillon qui sera balayé par Alexander Butzi Porsche, le fils de Ferdinand et designer de la 911 définitive.Description : Une autre tentative de 911 'augmentée', à empattement allongé de 35 cm. Le résultat reste harmonieux mais n'a pas eu de suite









Un peu plus loin, c'est toute une série de tracteurs Porsche qui rappellent que Ferdinand Porsche a commencé à s'intéresser à ce genre de véhicule dès 1934. En 1950, la firme Allgaier construit le premier tracteur dessiné par Porsche avant que ne commence, en 1956, la production de tracteurs Porsche... diesel.
Description : Des tracteurs Porsche, diesle de surcroitElle cessera en 1963 après 125 000 unités produites à l'usine de Friedrichshafen-Manzell. Mais tous les modèles sortis sont là, sagement rangés aux côtés des monstres de compétition, juste pour rappeler l'éclectisme et la curiosité de Ferdinand Porsche.
Car, au-delà de la passion de la course qui le tenaille et le fait se rapprocher de Carlo Abarth pour créer la Porsche Abarth à carrosserie Scaglione et fabriquée chez Zagato, il phosphore sur les voitures de route qui pourraient l'aider à échapper à la monoculture envahissante de la 911. Il a décliné les types successifs jusqu'à ce qu'il décide, dans les années 70, de créer un véritable haut de gamme, mais à moteur V8 placé à l'avant cette fois.
4 portes pour la 911
Cette voiture qui fut la première carrosserie à intégrer les pare-chocs et à utiliser une architecture transaxle (avec boîte située à l'arrière) va remporter un gros succès et ouvrir le chemin de l'Amérique. Porsche va imaginer des versions à ce coupé aux lignes si atypiques et concevoir un cabriolet, ce qui est assez prévisible, mais aussi et déjà une version allongée à quatre portes, celles situées à l'arrière étant plus exiguës. Ni l'une ni l'autre n'accéderont à la série, mais elles ont été conservées précieusement dans les réserves, comme en témoignent nos photos.Description : Une caisse en matériaux ultra légers pour battre des records et donner plus de lustre à la série des 924 et 944
La série 924 a constitué une autre voie de diversification, cette fois vers le bas, et s'est poursuivie avec les 944 et 968. Pas très excitante à ses débuts, Porsche a rapidement cherché à lui donner quelques lettres de noblesse. Un prototype allégé à l'extrême, avec une carrosserie en fibres composites, a même été construit afin d'aller décrocher, sur le circuit de Nardo dans le sud de l'Italie racheté depuis par Porsche, des records de vitesse. Il suffit de voir l'habitacle très sommaire et la cage tubulaire supposée protéger le courageux pilote pour comprendre toute la difficulté de la tâche. Le gros moteur 4 cylindres était en fait un banc du V8 de la 928, coupé en 2. Du downsizing avant l'heure en quelque sorte qui servira ensuite à la 944.
L'idée de démocratiser les Porsche a été récurrente et nous avons pu voir, au détour d'une allée, la petite Porsche qui a longtemps joué les serpents de mer dans les médias. La voiture ressemble un peu à une 928 à l'avant et à une 924 à l'arrière, mais elle est plus petite et dotée d'un toit rigide pivotant selon un axe transversal. De coupé, ce toit basculait vers l'arrière à 180 degrés pour venir se ranger dans le coffre à bagages et en même temps le condamner. L'idée, exploitée aujourd'hui par Fioraventi sur la Ferrari 575 Superamerica et sur la... Renault Wind, n'a jamais été retenue en série par Porsche, pas plus qu'un petit modèle d'accès à la gamme.
À l'autre bout de la gamme, cela n'a pas été si facile non plus avant d'arriver à la Panamera. Déjà, dès 1967, un Américain ose allonger une 911 pour lui greffer deux portes "suicide" à l'arrière, c'est-à-dire s'ouvrant face au sens de la marche. Le résultat est assez étrange mais pas désagréable, au point qu'en Allemagne on regarde de près la création du carrossier californien Troutman-Barnes. Mais, après avoir longtemps tergiversé, Porsche arrive à la conclusion que la 911 est une icône et que l'on n'y touche pas.
La 928 berline avant la PanameraDescription : La 4 portes conçue par e carrossier californien qui va longtemps faire hésiter Porsche sur une telle réalisation












En revanche, la 928 semble mieux se prêter à cet exercice et Porsche s'est essayé lui-même à extrapoler un break de chasse pour en faire cadeau à Ferry Porsche le jour de ses 75 ans. Allongée de 25 cm, cette voiture type 942 allait donner naissance, trois ans plus tard, à un projet destiné cette fois à la production. Partant de la 942, le constructeur avait sollicité AMG, devenu aujourd'hui préparateur attitré de Mercedes, afin de concevoir une 928 quatre portes.
Deux prototypes ont été construits, avec des mini-portes "suicide" à l'arrière qui allaient inspirer ensuite Mazda pour sa RX-8. Pour la sécurité, il fallait d'abord ouvrir la porte avant pour débloquer ensuite celle de l'arrière. Cette voiture, pourtant intéressante, ne sera jamais produite. L'une a été donnée à Heinz Prechter, le président d'ASC (American Sunroof Corporation), un équipementier installé à Detroit et fournisseur de Porsche à l'époque. Elle a été vendue en 2002, par RM Auctions à Monterey, en Californie, pour la somme de 44 000 $ US. L'autre est devant nous, sous sa bâche de protection, et Porsche la dévoile de temps à autre en l'exposant au musée.
Un autre essai sera tenté ensuite à la fin des années 80, sous le patronage d'Ulrich Bez qui développe une type 989, en fait une base 928 carrossée façon 911 et pourvue de 4 portes, mais motorisée cette fois par un moteur V8 placé à l'avant. Ce prototype assez étrange, montré au Salon de Francfort 1989, et d'autres erreurs coûteront sa place à Bez qui ira se réfugier chez Aston Martin. Porsche en revanche n'en démord pas et veut sa berline haut de gamme à moteur V8. Entre la type 989 et la Panamera, il y aura une étude intermédiaire qui ne sera finalement pas retenue. Découverte dans la réserve, coincée entre d'autres voitures, cette berline évoque vaguement l'avant d'une 911, mais a déjà toutes les caractéristiques d'une très grande voiture de 5 mètres de long. Son style est plutôt consensuel, sans beaucoup de caractère, et fait finalement préférer la Panamera, pourtant décriée à ses débuts.Description : Une ébauche de Panamera avant l'heure qui ne sera heuresement pas retenue













Le V8 a aussi quelque peu agité les imaginations et à plusieurs reprises, l'idée d'en greffer un sur une 911 a été suivie d'effet. Avec une position du moteur en porte à faux arrière, déjà problématique à régler pour obtenir une bonne stabilité en toutes circonstances, Porsche jouait manifestement avec le feu. Nous avons ainsi déniché une 911 gréée façon 959 à l'arrière et disproportionnée pour pouvoir loger cette mécanique plus volumineuse. On n'a pas pu nous dire quelles étaient vraiment les sensations de conduite de cette voiture, mais, sous sa couleur noir mat, elle a été abandonnée au profit des 6 cylindres turbo, plus faciles à mettre en oeuvre sur une 911.Description : Un speedster 993 unique, projet abandonné









Parmi les autres surprises, et un certain nombre ont dû nous échapper, nous avons découvert un prototype splendide de Speedster 993. Ce cabriolet radical, à pare-brise surbaissé, existait sur la type 964, mais n'a finalement jamais vu le jour sur le modèle qui lui a succédé. Sans doute pour une absence de perspectives de marché et par économie. Enfin, un très beau coupé Mercedes 500 E rappelle que Porsche est aussi un bureau d'études qui sous-traite pour d'autres constructeurs. Un moment en difficulté financière, Mercedes était venu par solidarité lui donner un développement et la production de la 500 E, un modèle resté gravé dans les mémoires comme une rivale des BMW les plus affûtées. N'existant qu'en berline au catalogue, sa version coupé a pourtant existé et nous l'avons rencontrée. Dommage que Mercedes n'ait pas poursuivi dans cette voie, car la voiture ne manquait pas d'allure et aurait sûrement fait du tort aux sportives bavaroises de l'époque.
Description : Le coupé 500 E a été étudié pour Mercedes, comme la berline
























 mercredi 22 mai 2013 : [Bonne nouvelle] On sait encore innover dans notre beau pays !

Les champions français du dépôt de brevets

 Par Samuel Baudoui - publié le 05/04/2013 à 15:05

L'Institut national de la propriété intellectuelle vient de publier son palmarès 2012 des déposants de brevets en France. Malgré la crise, l'innovation industrielle se porte bien, à l'image des 16 632 demandes déposées.

PSA reste une nouvelle fois le premier déposant de brevets en France avec 1348 demandes, gage de son innovation technologique.
REUTERS/Vincent Kessler
L'innovation technologique et la recherche ne sont pas en berne, comme on pourrait le croire au vu des situations de crise que connait l'industrie française. En effet, selon le rapport de l'INPI publié ce vendredi, le volume de demandes de brevets publiées par les 20 premiers déposants du palmarès 2012 connaît une légère haussepar rapport à l'année précédente.
Même si l'ensemble des demandes de brevets de 2012, 16 632 selon l'Institut, est en baisse de 0,7%, certains acteurs ont décuplé leur nombre de dépôts.

PSA toujours loin devant

Avec 1348 demandes de brevets publiées en 2012 (contre 1237 en 2011), PSA reste leader du palmarès de l'INPI et surpasse largement le reste du classement. Le Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives affiche cette année 566 demandes (545 en 2011) et se hisse à la deuxième place, profitant d'une légère baisse du groupe Safran (556 demandes contre 573 en 2011).
Avec une progression impressionnante de 918,5%, General Electric est passé de 27 à 275 demandes de dépôts de brevets et grimpe de la 47ème à la 10ème place du palmarès.
Classement des 20 premiers organismes et entreprises déposants auprès de l'INPI selon le nombre de demandes de brevets déposées par la voie nationale et publiées en 2012
Institut National de la Propriété Industrielle
Pour le directeur général de l'INPI Yves Lapierre, "le nombre de brevets publiés démontre que la crise n'affaiblit pas l'innovation de l'industrie française. Bien au contraire, on peut voir que les grands déposants l'intègre parfaitement dans leur stratégie de développement pour faire face aux contraintes économiques et du marché. Toutefois, les résultats annuels doivent également se lire en intégrant la vision pluriannuelle de l'entreprise qui traduit encore mieux l'investissement innovation de l'entreprise."
De manière générale, 41% des demandes de brevets publiées en 2012 proviennent des vingt premiers acteurs du classement (contre 38% en 2011). Parmi eux, les entreprises du secteur automobilerestent les premiers déposants, et ce malgré la crise qui touche leur industrie. Suivent ensuite celles des secteurs de l'aéronautique, des télécommunications, de l'électronique, de la cosmétique, de la chimie et de l'énergie.

La recherche n'est pas en reste


 

En marge des grands groupes industriels, trois figurants du palmarès de l'INPI se démarquent. Outre le Commissariat à l'Energie Atomique à la deuxième place, le CNRS (5e avec 383 demandes) et l'IFP Energies Nouvelles (17e rang et 147 demandes) démontrent la progression des organismes de recherche en terme d'innovation.

vendredi 17 mai : [Bonne nouvelle] Aujourd'hui : vive les râleurs ! 1ère bonne nouvelle, ils sont meilleurs en entreprise, et 2ème bonne nouvelle, ils sont en meilleure santé !!!

En entreprise, les râleurs sont meilleurs

LE MONDE | 22.04.2013 à 12h34 • Mis à jour le 22.04.2013 à 17h36
Par Annie Kahn
On ne se réjouira jamais assez de cette formidable étude tout juste publiée par Leadership IQ, un cabinet de conseil d'Atlanta aux Etats-Unis. Les employés qualifiés de très engagés, prêts à se donner à 100 % pour leur entreprise, satisfaits de tout et en particulier de leur chef, sont aussi les plus mauvais. Leurs performances les situent dans le troisième groupe défini par Leadership IQ, celui des faibles. En revanche, les râleurs, les jamais contents, ceux qui en veulent toujours plus, sont au contraire les meilleurs.

Cette dernière catégorie doit-elle se réjouir de cette étude ? Au risque d'oublier de râler, et de perdre en compétitivité ? Sûrement pas. Il ne faudrait en effet pas conclure de l'étude qu'être performant implique d'être râleur. La relation n'est pas symétrique, au sens mathématique du terme. On peut être très impliqué, très motivé et aussi ultra-compétent.

EFFICACES ET MOTIVÉES
Le problème est que, statistiquement, ces personnes dotées de toutes les qualités, c'est-à-dire efficaces, motivées, satisfaites, sont peu nombreuses car peu d'employeurs savent adopter un comportement adéquat à leur égard.
Les plus compétents quittent l'entreprise ou deviennent maussades car ils souffrent que leur travail ne semble pas apprécié à sa juste valeur. Il est conforme aux attentes de leurs supérieurs hiérarchiques qui ne leur manifestent donc aucune reconnaissance.
Les compétents voient en outre d'un très mauvais œil que les médiocres soient jugés à la même enseigne, ne serait-ce que parce que souvent les "bons" ont mis la main à la pâte pour compenser les défaillances de leur collègue. Il arrive même que ces derniers soient encouragés, pour les inciter à s'améliorer. Ils sont tellement dévoués ! Un comble !
A tel point que "les mauvais ne réalisent même pas qu'ils le sont", indiquent les auteurs de l'étude. Ce qui ne fait que redoubler la frustration des "bons", qui se retrouvent à devoir travailler en équipe avec des personnes beaucoup moins efficaces, mais non reconnues comme telles.
Faute de savoir identifier ces erreurs de management, l'entreprise perd ses meilleurs éléments et diminue ses chances d'en attirer d'autres. Car si les "mauvais" n'hésitent pas à recommander l'entreprise à leurs amis et proches comme étant une société où " il fait bon travailler", les performants adoptent l'attitude inverse. Ils véhiculent une piètre image de la société.
Les mauvais esprits argueront que l'étude ne dit pas non plus que tous les râleurs sont forcément des ultra-compétents méconnus et qu'il peut y avoir aussi des nuls parmi eux. Nous préférons ne pas y penser !
Annie Kahn

Heureusement, ça va avec ceci :

Râler c'est bon pour la santé

Le Parisien nous affirmait récemment que dire ce que l’on a sur le cœur au lieu de bouillir intérieurement, apporte de vrais bénéfices pour la santé.



jeudi 16 mai 2013 : [Bonne nouvelle] Après avoir lu ça, vous saurez ce qu'il vous reste à faire Venez me voir si besoin pour vos 1ers pas sur Twitter !

Tweeter, c'est la classe


Des enseignants utilisent Twitter comme un outil pédagogique. Reportage dans une classe de CP qui, toute ZEP qu'elle est, est en avance sur son temps.

La classe de CP d'Aurélien Brendel, 17 rue de Tanger, à Paris 19e.La classe de CP d'Aurélien Brendel, 17 rue de Tanger, à Paris 19e. Louise Cuneo
Par Louise Cuneo
"Dans la rue, j'ai vu une fée qui faisait apparaître un dauphin et une framboise." Chaïma n'est qu'en CP, mais elle a déjà l'âme d'une poète. Cette petite phrase, la fillette de six ans l'a imaginée pour un tweet. Un nouvel outil utilisé avec plus ou moins d'assiduité par près de 300 classes francophones dans le monde, dont plus de la moitié en primaire, à des fins pédagogiques.
Une charte signée de tous les élèves est affichée au mur, mais Aurélien Brendel, le maître, le rappelle à chaque cours : "On ne peut pas tout écrire sur Twitter." Et de citer à titre d'exemple le message "dangereux" que l'un des élèves avait voulu poster la semaine dernière sur le compte de la classe (@CPB17Tanger) : "Chez moi, j'ai de l'argent." "On peut raconter une histoire ou dire ce qu'on apprécie, comme Jade qui a écrit la semaine dernière qu'elle avait aimé Peau d'âne au cinéma", recadre l'instituteur. Parfois, les élèves s'essayent aux mathématiques ou aux sciences via des défis ou des questions échangées avec d'autres CP francophones rencontrés sur le réseau social. Mais aujourd'hui, Twitter sera utilisé comme outil d'écriture, avec deux mots d'ordre : #horriblerecette pour travailler sur un exercice de style, et #tweetlibre.

La charte affichée sur un mur de la classe des CPB de la rue de Tanger.
"Valoriser les élèves"
Les élèves ont le feu vert : certains se lèvent pour s'emparer d'une tablette, d'autres sortent leurs "feuilles de tweet", le brouillon qui leur permet de préparer ce qu'ils vont écrire sur le réseau social. Le premier jet, corrigé par le professeur, est ensuite copié signe par signe dans un tableau de 140 cases, pour vérifier que le texte n'excédera pas la longueur maximale d'un message. Fièrement, mais dans le calme, les écoliers manient avec dextérité, soin et discipline leur tablette. Pourtant, dans cette classe de ZEP de niveau 4 (sur une échelle qui en compte 5), peu nombreux sont ceux qui avaient déjà utilisé un ordinateur, et encore "que pour des jeux".
Et là, première surprise : les rapports entre élèves sont redistribués. Ceux qui peinaient quelques minutes plus tôt lors de l'exercice de lecture, comme le petit Chris (1), se révèlent très à l'aise et aident les traditionnelles têtes de classe. "Attention, t'as mis deux hashtags !" s'inquiète ainsi le geek en herbe. Et d'aider Naïma (1), par ailleurs excellente lectrice, à rétablir le tir. "C'est l'un des attraits de l'utilisation de Twitter, note Aurélien Brendel, on peut valoriser des élèves et mettre en réussite ceux qui habituellement sont en échec." Ainsi le maître avait-il commencé la leçon en mettant en avant deux messages qui avaient été "retweetés", parmi lesquels celui de Chris justement.

Une élève recopie sur une tablette le texte préparé sur sa "feuille de tweet".
"Écrire le plus possible"
"L'objectif en CP n'est pas qu'ils sachent utiliser un réseau social, mais qu'ils écrivent le plus possible. Mes élèves sont plus rétifs à l'écriture qu'ailleurs, notamment parce que l'exigence sur leur langue maternelle n'est pas forcément suffisante. Avec Twitter, leur angoisse s'efface, a remarqué le maître. La différence avec mes anciens CP est énorme : sur Twitter, ils sont moins inhibés, et font plus attention à ce qu'ils écrivent et comment ils le formulent."
L'écriture pour leitmotiv : pas question, donc, de négliger l'orthographe, la ponctuation ou les majuscules. "Peut-être garderont-ils cette rigueur si on leur enseigne dès le départ sur un ordinateur?" se plaît à rêver le professeur. Mais là n'est pas l'idée première : "Avec Twitter, la notion d'être publiés et lus est très importante et leur donne l'envie d'écrire."

"Sur Twitter, l'angoisse des élèves s'efface", remarque Aurélien Brendel (photo).
C'est d'ailleurs le premier argument cité par les élèves, avant même le sentiment de se sentir grandis par la confiance qu'on leur porte en leur prêtant une tablette. "J'aime Twitter parce qu'il y aura des gens qui liront ce qu'on écrit. Et ils pourront le renvoyer pour dire qu'ils aiment ce qu'on a fait", explique Chaïma. Et ses copains de tablée d'insister : "Quand on écrit sur du papier, moins de personnes peuvent le lire, alors que là, les parents voient ce que l'on fait."
Un téléphone pour modem
Les parents, justement, n'ont pas été difficiles à séduire, curieux et conscients des bienfaits de cette découverte encadrée des réseaux sociaux. L'administration, elle, n'a pas toujours facilité la tâche du professeur motivé. Six mois lui auront été nécessaires pour monter son projet en accord avec l'académie. Puis il lui aura fallu encore la coopération d'un bienveillant formateur en informatique pour bidouiller son téléphone portable personnel en modem, et pallier ainsi l'absence de Wi-Fi dans l'école - principe de précaution sur les ondes oblige. Et si les dix tablettes ne sont arrivées que progressivement, en cours d'année, les élèves ont commencé dès septembre à s'exercer à la lecture via Twitter grâce à l'ordinateur portable de l'école.

Ces élèves de ZEP disposent désormais de dix tablettes.
Le professeur ne regrette pas de s'être battu pour sa "twittclasse" : "Je ne pensais pas qu'ils étaient capables de tant d'imagination", confie-t-il, ému, en évoquant la participation des élèves au Festival international de twittérature. La thématique, le "futur", était pourtant difficilement concevable par des petits de six ans à peine. Mais ils n'ont pas fait leurs timides : "Un escargot qui allait trop vite s'est cogné la tête dans un panneau parce qu'il avait un moteur dans sa coquille." Composer, sans gêne ni appréhension, et même avec enthousiasme : ces CP ont plus que jamais entre leurs mains les ressources pour écrire leur avenir.

(1) Les prénoms ont été modifiés


 mercredi 15 mai  : [Bonne nouvelle] Plein d'idées pour stimuler votre créativité, votre capacité à avoir des idées...
Conférence "Comment naissent les idées", par un monsieur génial : Cédric VILLANI, grand mathématicien ;



 mardi 14 mai : [Bonne nouvelle] Pour bien commencer la journée, la Vendée comme vous ne l'avez (peut-être) jamais vue...

 lundi 13 mai 2013 : [Bonne nouvelle] Pour se donner un coup de boost, la 2e bonne nouvelle de la journée, TRES INTERESSANTE : "Que deviendra la Terre en 2043 ?"
Journée de la Terre : trois visions de l'avenir
ANTICIPATION - Que deviendra la Terre en 2043 ? C'est la question que Metro a posé à trois experts, Erwin Van Lun, Christopher Kent et Tohit Talwar.
Technologie : Erwin Van Lun. 
"Internet a été ouvert au grand public il y a vingt ans. Cela a été la plus grande innovation depuis l'invention de l'imprimerie. Cependant, cette révolution ne fait que commencer. En 2043, les ordinateurs parleront la langue des humains, ils n'auront plus l'aspect de machines mais d'humanoïdes, l'interface la plus naturelle pour nous. Ces êtres virtuels vivront dans des clouds, non pas dans un terminal comme un smartphone. Ils montreront des émotions, connaîtront même l'argot et interprèteront nos gestes. Ces intelligences artificielles ne coûteront pas plus cher qu'un sac plastique et seront donc accessibles à tous, partout sur Terre. Ils nous aideront. 
Du coup, nous ne travaillerons pas plus de 15 heures par semaine, ce qui nous permettra de nous concentrer sur le plus important : être humains."
Loisirs : Christopher Kent, de Foresight Alliance. 
"Tout se fera en immersion. Le stockage peu cher et la facilité d'enregistrer nous permettront de tout filmer, photographier, rejouer et modifier. Des gamers pourront jouer contre des vrais athlètes. Au lieu de regarder une émission de télé-réalité, les gens pourront faire l'expérience de la vraie vie d'une star grâce aux images et vidéos fournies par la célébrité. Les lecteurs auront la possibilité de lire l'histoire ou de se retrouver dans la peau d'un des personnages. Le tourisme virtuel attirera tout le monde : vous pourrez visiter le Grand Canyon ou l'Antarctique depuis chez vous. D'autant plus que les changements climatiques pourraient entraîner une hausse drastique des prix des billets d'avion. On utilisera plus de drones, de robots, d'impressions 3D. Tout cela nous fera épargner du temps et de l'énergie. Mais pour certains métiers, ces innovations ne seront pas les bienvenues…
Travail : Rohit Talwar, de Fast Future.
"Des pans entiers de l'industrie seront modifiés par des avancées comme les impressions 4D, qui créeront des objets qui peuvent évoluer. Les entreprises de services seront particulièrement touchées pas la montée de l'intelligence artificielle. Par ailleurs, nous choisirons de plus en plus de faire nos études gratuitement sur des sites créés par des campus comme Harvard. L'espérance de vie dépassera les 100 ans dans les pays développés, ce qui changera notre idée d'une carrière. Ainsi, on pourrait miser sur 6 ou 10 carrières dans une vie professionnelle qui pourrait aller jusqu'à 90 ans. Mais pour tenir le choc dans ce monde ultracompétitif, on améliorera nos corps. Par exemple, nous aurons des membres bioniques et des exosquelettes. On prendra des cachets pour être plus intelligent et on utilisera des techniques de stimulation électrique. Les avancées génétiques nous permettront de contrôler nos émotions, comme la colère ou le stress, tout comme l'obésité."
Elisabeth Braw | Metro World News



 lundi 13 mai : [Bonne nouvelle] Un truc positif qui peut arriver en Europe grâce aux Etats-Unis... (pour une fois, diront certains)

Le Point.fr - Publié le 08/04/13 à 19h46

Les pays européens qui protègent jalousement le secret bancaire sont amenés à lâcher du lest face aux coups de boutoir des États-Unis. Sébastien Bozon / AFP
Par Marc Vignaud et Alain Franco

Le secret bancaire pourrait tomber en Europe grâce... aux États-Unis

Une loi américaine révolutionne les pratiques des paradis fiscaux européens. Le Luxembourg, l'Autriche et sans doute la Suisse doivent s'y résoudre.

L'Union européenne traîne-t-elle les pieds pour lutter contre l'évasion fiscale ? C'est en tout cas le sentiment donné par sa politique quand on la compare à celle des États-Unis. 
Mi-février, les Américains ont réussi à imposer à la Suisse, réputée pour son secret bancaire, l'application de leur Foreign Account Tax Compliance Act (Fatca), qui prévoit un échange automatique d'informations sur tous les comptes détenus par des Américains dans le pays. Et ce sans qu'il y ait préalablement de soupçon de fraude fiscale de la part du détenteur du compte. Une couleuvre difficile à avaler pour la Suisse, mais Berne n'avait pas le choix. Ses banques étaient menacées d'un impôt à la source de 30 % sur leurs activités aux États-Unis... ou de se voir retirer leur licence bancaire, et donc d'être obligées de fermer boutique !

Les Européens aussi sous pression
Adoptée en 2010, cette loi américaine part du principe que tout contribuable - qu'il soit citoyen américain ou non - ayant un compte à l'étranger est un fraudeur potentiel. Elle prévoit que toutes les institutions financières étrangères déclarent au fisc des États-Unis les revenus versés à leurs clients américains. Elles sont contraintes de dévoiler non seulement le nom et l'adresse du titulaire, mais aussi la balance du compte, le montant des retraits et des versements bruts... Ces données doivent permettre au fisc de recouper les déclarations de revenus individuelles faites par les contribuables. Au terme de l'accord avec la Suisse, qui devrait normalement entrer en vigueur en 2014, un client pourra s'opposer à la transmission des données, mais la banque sera obligée d'annoncer à l'autorité américaine leur nombre et la somme totale des avoirs concernés. En retour, le fisc américain pourra demander d'identifier ces clients sous huit mois. 

Barack Obama a présenté le même marché à de nombreux pays. Beaucoup ont rechigné, la démarche unilatérale américaine ne prévoyant notamment pas de réciprocité pour les banques américaines. Après négociations, l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni sont sur le point de - ou ont déjà réussi à - l'obtenir. Par ailleurs, dans la plupart des cas, au nom du respect de leur loi sur la protection des données, les informations seront d'abord transmises aux autorités fiscales du pays concerné, qui les retransmettra à son tour au fisc américain.

L'Europe longtemps passive
Mais, curieusement, les Européens n'ont pas agi de façon aussi ferme que les États-Unis vis-à-vis de la Suisse. Il n'existe pas d'échange automatique d'informations. En ordre dispersé, deux pays, dont le Royaume-Uni, ont négocié avec Berne des accords dits "Rubik" (sur le modèle de l'accord conclu avec l'Allemagne mais rejeté par le Parlement et les Länder), qui garantissent le secret bancaire en échange d'un gros chèque. Les gouvernements Fillon et Ayrault s'y sont, eux, toujours opposés.
Dans l'affaire Cahuzac, par exemple, il a fallu attendre que des soupçons pèsent sur l'existence d'un compte suisse non déclaré de l'ex-ministre délégué au Budget pour que Bercy puisse faire une demande de renseignements. Et encore, les questions posées, limitées par la convention fiscale franco-suisse renégociée en 2009, après les phrases-chocs du G20 contre les paradis fiscaux, n'ont pas permis aux autorités suisses de révéler l'existence du compte.

Certes, on ne peut pas dire que l'Union européenne soit restée totalement les bras croisés. En janvier dernier, en réaction à l'accord avec les États-Unis qui se dessinait avec Berne, le commissaire européen chargé de la Fiscalité, de l'Union douanière, de l'Audit et de la Lutte anti-fraude, Algirdas Semeta, avait laissé six mois à la Suisse pour améliorer ses pratiques fiscales, faute de quoi elle serait placée sur la liste noire des paradis fiscaux. Il plaidait alors pour l'échange automatique d'informations, soit l'équivalent de ce que prévoit le Fatca.

Dominos luxembourgeois et autrichien
Le problème c'est que certains membres de la zone euro eux-mêmes n'appliquent toujours pas d'échange automatique d'informations avec leurs partenaires ! Jusqu'à présent, le Luxembourg défendait farouchement le secret bancaire, même après avoir été contraint, depuis 2011, à appliquer le droit européen, donc à faire des exceptions en cas de fraude présumée. L'échange d'informations avec les autorités fiscales des autres pays se fait toujours au cas par cas, "à la demande", et non de manière automatique. Depuis dimanche, le petit pays fondateur de l'Union a retourné sa veste. "Nous voulons renforcer la coopération avec les autorités fiscales étrangères", a affirmé le ministre des Finances luxembourgeois, Luc Frieden, à un journal allemand, dans le contexte des révélations du OffshoreLeaks. "La tendance internationale va vers un échange automatique d'informations bancaires. Nous n'y sommes plus strictement opposés." Ce revirement n'a rien à voir avec une prise de conscience morale. 

Tout comme la Suisse, le Grand-Duché n'avait pas le choix : soit accepter de donner un droit de regard au fisc américain, soit perdre des parts de marché bancaire aux Etats-Unis. Le calcul a été vite fait. Et cette nouvelle attitude a des conséquences pour toute l'Europe : " Le jour où le Luxembourg dira oui aux Etats-Unis, alors il sera obligé de donner les mêmes avantages à tous ses partenaires de l'Union Européenne, au nom du principe en cours entre les Vingt-Sept de la Clause de la Nation la Plus Favorisée ", explique Emer Traynor, porte-parole de la Commission. Cela reviendra à signer l'arrêt de mort du secret bancaire luxembourgeois.

L'Autriche ne fait pas preuve d'autant de bonne volonté pour l'instant. Seul pays avec le Luxembourg à encore refuser l'échange l'automatique d'informations, Vienne campe sur ses positions. Ses responsables ont brandi lundi la protection de la sphère privée pour écarter toute remise en cause du secret bancaire. "Il s'agit d'éviter que mon voisin puisse savoir combien d'argent j'ai sur mon compte", a ainsi expliqué lundi le vice-chancelier conservateur autrichien, Michael Spindelegger, en se défendant que son pays soit un paradis fiscal. La ministre des Finances du pays, Maria Fekter, a toujours déclaré vouloir privilégier les accords bilatéraux, comme l'Autriche en a signé avec la Suisse (en avril 2012) et le Liechtenstein (en janvier 2013). 

Vers un Fatca européen ?
Pierre Moscovici en est donc réduit à marteler son souhait d'un "Fatca européen". Une bataille modeste, mais pas encore gagnée. L'Autriche peut compter sur les règles de prise de décision sur la fiscalité dans l'Union européenne, qui prévoient l'unanimité des États membres, comme l'a rappelé le commissaire français au Marché intérieur, Michel Barnier, lors d'une émission RFI/TV5/Le Monde, pourtant en faveur d'un échange automatique d'informations. Dans son combat, le ministre français de l'Économie peut compter sur le commissaire européen chargée de la fraude. Algirdas Semeta estime que "l'Autriche est à présent sur la sellette". "Leur position va devenir intenable. Fekter sera contrainte de plier ou de quitter le gouvernement", confirme un expert communautaire au Point.fr.

Jusqu'à ce jour, la Suisse a bénéficié des veto luxembourgeois et autrichien à toute décision pour aller plus loin. Les temps changent, et les banquiers suisses le savent. Raison pour laquelle certains d'entre eux ont récemment proposé un marché à l'Europe : le passage à l'échange automatique d'informations contre l'accès total aux services financiers sur les marchés européens. Bref, la fin du secret bancaire contre des opportunités de croissance en Europe pour les banques suisses.

Reste à savoir si l'Europe est prête à se mobiliser de la même manière pour faire tomber d'autres pays qui appliquent le secret bancaire. 

mardi 7 mai 2013 : [Bonne nouvelle] Plus que centenaire et toujours aussi photogénique, la Tour Eiffel (regardez les photos dans la PJ)

Notez que c'est Bateg qui est aux petits soins pour elle...
La tour Eiffel en plein lifting

PATRIMOINE – Le premier étage de la tour Eiffel est en plein réaménagement. Un chantier surprenant qui n'empêche pas au monument le plus visité au monde de rester ouvert, même sur la superficie concernée par les travaux. Visite.
"C'est l'espace le plus vaste mais paradoxalement, le moins fréquenté !" commente Jean-Bernard Bros, président de la Société d'exploitation de la Tour Eiffel (SETE). Pour attirer plus de monde au premier étage de la dame de fer, où seul 30% des 7 millions de visiteurs annuels se rendent, la mairie de Paris, propriétaire du monument, a décidé de rénover 4586m2 sur les 5420m2 .
Travailler à 57 mètres de haut
Le chantier est d'envergure : 25 millions d'euros et 21 mois de travaux. Fait exceptionnel : si le premier étage a déjà fait l'objet de travaux, il n'est jamais resté ouvert. "Soixante-dix ouvriers se relaient de jour comme de nuit. Perchés à 57 mètres de haut sur une plateforme de 160m2, au milieu d'échafaudages et de filets de sécurité, ils procèdent à l'installation des nouveaux pavillons sur un chantier sans égal. Ici, il est formellement interdit de toucher à la partie historique. Impossibilité de percer, impossibilité de souder, tout est fait par crabotage, c’est-à-dire par pincement... Tout ça ne nous facilite pas la tâche !", explique Jean-Pierre Baron, chef de service travaux chez Bateg, en charge de cet important chantier. 

Le lieu de "toutes les sensations"

L'agence d'architectes Moatti-Rivière a misé sur plusieurs choses pour séduire les millions de visiteurs : des pavillons rouge et vert dont la forme épouse l'oblique de la Tour et dont les vitres offrent une vue imprenable pour remplacer les actuels pavillons datés que sont les pavillons Eiffel et Ferrié, un sol et un garde-corps en verre avec vue sur le "vide du parvis" pour remplacer les matériaux en fer opaque... "Le premier étage devient le lieu de toutes les sensations, indique-t-on chez Moatti-Rivière. Mieux vaut ne pas avoir le vertige". A terme, la SETE espère au moins doubler la fréquentation de cet étage. "Ca ne coute pas un centime de plus, et ça mérite vraiment le détour" renchérit Jean-Bernard Bros. 

Rendez-vous sur place pour ceux qui doutent encore ou au Pavillon de l'Arsenal à Paris qui présente le projet jusqu'au 30 juin prochain.
Pavillon de l'Arsenal, 21, boulevard Morland, 75004. Tél : 01 42 76 33 97.
Horaires d'ouverture : du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 et le dimanche de 11h à 19. Entrée libre. 


lundi 6 mai : [Bonne nouvelle] Il parait que l’univers tient grâce à elle... mais tient-il bien solidement et bien droit ?
la bonne nouvelle, c'est qu'on en sait un peu plus sur elle : la matière noire (aussi appelée anti-matière)

Mis à jour 05-04-2013 16:10

Le mystère de la matière noire enfin percé ?

SCIENCE - Cette semaine, Samuel Ting, prix Nobel de physique en 1976, a livré les résultats de l'exploration de flux cosmiques par l'AMS-02, un spectromètre attaché à la station spatiale internationale (ISS). Stupeur et tremblement dans la communauté scientifique : les résultats obtenus pourraient expliquer ce qu'est rééellement la matière noire, l'un des plus grands mystères de l'astrophysique moderne. Décryptage.
Et si les astrophysiciens étaient sur le point d'expliquer l'existence de matière noire dans l'univers, l'un des plus grands mystères de la science moderne ? On en est encore loin, mais cette semaine est sans doute à marquer d'une pierre blanche dans la compréhension de cette énigme aussi fascinante qu'insaississable. Mercredi, à Genève, au siège de l'organisation européenne de physique nucléaire (Cern), Samuel Ting, prix Nobel de physique en 1976 et responsable du programme, a livré les premiers résultats récoltés par le spectromètre magnétique alpha (AMS-02), amarré à la Station spatiale internationale (ISS).

Derrière ce nom de science-fiction, se cache un intrument à 2,5 milliards de dollars - tout de même - capable de détecter et de filtrer les flux cosmiques. Dans ces rayons, on trouve des électrons et des protons bien connus des lois de la physique, mais qui ne représentent que 4,9% de notre univers. Plus intéressant, sur ses 18 mois d'exploration et ses 25 milliards de particules détectées, l'AMS a recensé 400.000 antiélectrons, appelés également positons (ou positrons), qui n'entrent pas dans la "composition" de la matière visible, mais alimentent avec d'autres particules, la fameuse matière noire, ou antimatière. Or, si cette découverte de positons n'a rien d'exceptionnel, leur nombre, dix fois plus élevé qu'attendu, certifie qu'une source de matière noire existe bel et bien dans notre galaxie.

Dans les pas de Fritz Zwicky
Mais quelle est précisément cette source d'antimatière, d'où viennent ces positons détectés en très grand nombre ? Là est toute la question qui agite aujourd'hui le monde scientifique. En l'état actuel des connaissances, la matière noire a été théorisée il y a 80 ans par l'astrophysicien américano-helvétique Fritz Zwicky. Grossièrement, le scientifique était arrivé à la conclusion qu'il n'y avait pas assez de masses (étoiles, etc.) dans les galaxies qu'il a observées pour que cet ensemble "tienne" avec les seules règles de la gravité. Par conséquent, d'autres forces - la matière noire - agissent dans le cosmos et représentent même 26,8% de l'univers. Par soustraction, en compabilisant la matière visible et l'antimatière, les 69,6% restant représentent ce que les savants appellent l'énergie sombre. Cette énergie expliquerait l'expansion de l'univers.

Retour en 2013 et aux travaux des scientifiques internationaux. Que signifie, donc, exactement la découverte de cette profusion d'antiélectrons par l'AMS-02 ? Deux théories s'affrontent. La plus classique et - malheureusement pour l'excitation de l'imagination - la plus crédible, serait que ces positons naissent de "pulsars". Il s'agit d'étoiles à neutrons nées de la destruction d'étoiles massives. Leur modèle est relativement bien cerné par l'astrophysique. Les champs magnétiques que ces "pulsars" génèrent en tournant à grande vitesse produisent des électrons, mais également des positons.

Washington s'emballe

Dont acte, même si cette théorie n'élimine pas la seconde, bien plus stimulante. "Les résultats (d'AMS-02, ndlr) sont compatibles avec des positons pouvant provenir de la destruction d'antimatière", reconnaît le Cern, ouvrant la voie à une véritable exploration de la mystérieuse matière noire. L'idée est ici que si deux particules de matière noire entrent en collision, elles émettent à leur tour des électrons et des protons, mais également des positons. L'excès de ces antiélectrons mis au jour par l'AMS-02 pourrait précisément conforter cette théorie particulièrement en vogue depuis de premières expériences déroutantes menées en 2008 par des scientifiques russes et italiens, mais pas encore validée scientifiquement.

Quoi qu'il en soit, l'heure est encore aux hypothèses et au travail de recherche. Prévu pour durer 20 ans, l'AMS-02 a donc encore du pain sur la planche afin d'éclairer les scientifiques. Mais les espoirs d'une découverte majeure restent permis. "Avec davantage de données, nous allons en apprendre plus quant à la nature de cet excès d'antimatière, a déclaré, depuis Washington, Michael Salamon, responsable au département américain de l'Energie. Et avec de la chance nous pourrons faire une découverte très excitante", a-t-il poursuivi, espérant, comme tout le monde, que la matière noire devienne, un jour, un peu plus claire pour la science.
Nicolas Moscovici | Metrofrance.com


















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